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Affichage des articles du décembre, 2009

L’augmentation du nombre de fonctionnaires confirmée par la Cour des comptes

Dans un rapport publié le 16 décembre, la Cour des comptes met en exergue le fait que le nombre de fonctionnaires continue d’augmenter en France contrairement à ce que l’on pourrait penser en vertu de la règle du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux . Ce rapport confirme les chiffres de l’iFRAP en évoquant + 36 % d’augmentation des effectifs publics entre 1980 et 2008. Nous avons en France 20 % d’agents publics dans la population active là où l’Italie en a 14 %, la Suisse 11 % ou le Royaume-Uni 9,5 %. Cela a représenté, selon la Cour des comptes, un coût de 300 milliards, entre salaires et pensions, en 2007. Là où tous nos voisins européens baissent leurs effectifs, suppriment leurs statuts à vie ou les réserve aux agents ayant réellement des missions régaliennes, la France continue à embaucher dans le public des effectifs qui lui coûteront chacun , confirme la Cour des comptes, 3,5 millions d’euros « tout au long de sa vie ». Et l’idée répandue en France qui voudrait que le

Répartition versus capitalisation : un débat dépassé

La France a longtemps entretenu une vision manichéenne du problème des retraites, en opposant la répartition à la capitalisation. Si la complémentarité des deux systèmes n'est plus a prouver, il est temps de se confronter au véritable choix : quel système mixte est le plus efficace ? Le débat répartition-capitalisation a fait long feu et c’est une bonne nouvelle ! Finies les arguties théoriques non conclusives et les querelles idéologiques sans fin. Aujourd’hui, les partisans de la capitalisation doivent admettre que celle-ci ne résout pas tous les problèmes, tandis que ses adversaires sont contraints de reconnaître que la répartition seule ne permet pas de faire face au vieillissement… L'exemple outre-Manche A l’inverse en France, la réforme Fillon a consacré solennellement le choix de la répartition Regardons du côté de la Grande-Bretagne : dans un pays qui a fait le choix, depuis de longues années, de privilégier la capitalisation au détriment de la répartition, Gordon

La gauche européenne va-t-elle disparaître ?

En 1997, 13 États membres, sur les 15 que comptait alors l’Union à l’époque, étaient gouvernés par des partis socialistes ou par des coalitions comptants des partis socialistes. En 2008, dans l’Europe à 27, seuls la Grande-Bretagne, l’Espagne, le Portugal, la Lituanie, la Bulgarie et la Hongrie sont dirigés par des socialistes. Ils sont en coalition au Luxembourg, en Belgique et aux Pays-Bas (mais minoritaires) et, en Allemagne et en Autriche, ils dirigent le pays avec les chrétiens-démocrates au sein d’une grande coalition. Enfin, il faut ajouter la Slovaquie, un cas particulier, les socialistes ayant fait alliance avec l’extrême droite. Le paysage s’annonce encore plus désolé dans les deux ans à venir : selon toutes probabilités, les socialistes vont perdre le pouvoir en Allemagne, en Hongrie, en Bulgarie et en Grande-Bretagne et leur sort est très incertain en Autriche où le parti socialiste a choisi la voix populiste. lire l'article sur Les coulisses de Bruxelles

Intervention de M. le Président de la République devant l'Assemblée plénière de la Convention climat des Nations Unies à Copenhague

Copenhague – Jeudi 17 décembre 2009 Mesdames et Messieurs, Je voudrais parler franchement. Il y a un point qui nous rassemble tous, c’est que l’échec de Copenhague serait catastrophique pour chacun d’entre nous. Quelles que soient nos positions de départ, l’échec nous est absolument interdit. Tous, nous aurions des comptes à rendre devant l’opinion publique mondiale et devant nos opinions publiques. Les scientifiques nous ont dit ce qu’il fallait faire, ils nous ont dit que nous étions la dernière génération à pouvoir le faire. L’échec est interdit. Deuxième chose, il faut changer de braquet pour cette conférence ou nous allons droit à la catastrophe. La conférence de Copenhague ne peut pas consister en une succession de discours qui ne se confrontent jamais. Nous ne sommes pas ici pour un colloque sur le réchauffement climatique, nous sommes ici pour prendre des décisions. Je demande donc qu’après le dîner ce soir, il y ait une réunion des principaux leaders de toutes les régions du

L'importance croissance des diasporas dans la démocratie directe : un effet de la mondialisation?

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Traian Băsescu élu président par la diaspora roumaine C'est surement un fait nouveau dans l'histoire de la démocratie que la diaspora d'un pays ne peut plus être ignorée, ou simplement traitée de privilégié mais constitue désormais une force politique qu'il ne faudra plus négliger sous peine de perdre des élections capitales. Nicolas Sarkozy l'a bien compris en étant l'artisan, dès son élection en tant que Président de la République, et l'un des rares défenseurs du changement des institutions françaises qui permettra aux français résidant hors de France d'élire onze députés "de l'étranger". Rendez-vous donc en 2012 pour savoir si les 1.400.000 électeurs français établis à l'étranger reproduiront ce "schéma démocratique Roumain globalisé". 147.754 citoyens roumains établis à l’étranger ont voté au second tour de l’élection présidentielle en Roumanie. D’après le Bureau électoral pour le vote à l’étranger, 115.831 citoyens rouma